Dig, en anglais, c’est creuser. Cela signifie aussi kiffer, pour les Américains. Deux facettes d’un même mot qui représentent bien MAG, artiste qui écume les marchés aux puces et les joyaux cachés du street art pour trouver la matière première de ses oeuvres. Des trouvailles transformées ensuite avec l’objectif de son appareil photo ou grâce à son coup de peinture charismatique.

Née et élevée dans un quartier populaire de Genève, MAG a été fortement marquée par la culture urbaine. La Genève de la rue et du rap. Une façon d’être caractérisée par une certaine fascination de la transgression, un amour des manifestations créatives vandales.

Son idole, Jackson Pollock, guide ses travaux sur les meubles dénichés dans les brocantes. L’inspiration du grand artiste se retrouve dans ses collages, des condensés de photos prises d’oeuvres éphémères, vouées à la disparition. Il est là le pouvoir de MAG: de transformer l’éphémère en durable, de donner une pérennité à la beauté urbaine provisoire.

Et vous n’avez
encore rien vu